Du côté de chais vous

Billets sur l’architecture des chais en Bordelais et leurs dimensions communicationnelles, culturelles ou expérientielles…

  • Billets à venir…

    Toujours avec les chais comme fil-rouge, sans exhaustivité ni ordre chronologique de publication :  Vent d’anges sur Saint-Emilion ; Terre crue à Margaux ; Se mettre au verre ; A table à Pomerol ; Chais d’art, et ce n’est pas du fromage ; Pionnier à Saint-Estèphe ; Inscriptions paysagères ; Chais à quai ; Voisin-voisine à Saint-Emilion ; Chais sur l’étiquette ; De calices en syllabes ; Cuves et cuvées ; Ouest side story ; Ces noms qui intriguent…

    Image générée par l’intelligence artificielle WordPress (02/2025)

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  • La Cité du vin, trait d’union entre les vignobles des deux rives de la Garonne

    • Structure noueuse du cep de vigne. Mouvement tournant du vin dans le verre de dégustation. Hyperbole de carafe. De tout cela un peu, probablement. Dans un chiasme quasi évanescent, la Cité du Vin et de la Culture de la Vigne livre, entre ciel et fleuve, sa silhouette elliptique. Elle ponctue l’espace, reflète les heures et leur lumière, fait écho au mouvement de la ville. Elle signe, assigne et consigne. Vous êtes iciAu-delà des trésors de culture, de savoirs et d’échanges qu’elle déploie en accueillant les Bordelais, les Néo-Aquitains et les voyageurs du monde entier, la Cité du Vin veille fièrement en bord de Garonne. Tout à la fois figure totémique, tour de guêt et point point de repère, elle s’affirme comme un trait d’union entre les vignobles des deux rives du fleuve nourricier. Clin d’oeil architectural aux nouveaux chais qui émaillent les paysages viticoles de la rive gauche de la Garonne, où elle a fixé son emprise, et de sa rive gauche, la Cité du Vin témoigne de la passion ardente qui anime le plus grand vignoble de vins fins au monde.Chais d’oeuvreGloires internationales de l’architecture, ils ont pour nom Bofill, Portzamparc, Wilmotte, Nouvel, Foster, Botta, Pei, Starck*, Herzog et de Meuron…où s’appellent Mazières, Troprès, Madec, Nairac, Romeo… pour les hommes de l’art plus locaux. Tous signent des « chais d’oeuvre**  » qui incarnent à la fois l’ancrage patrimonial, l’innovation et l’ouverture sur le monde d’un terroir viticole qui fait rêver sous toutes les latitudes. Et ce qui, ailleurs, pourrait passer pour du « name-dropping », reflète ici l’ode d’artistes au sang qui coule dans les vignes-veines du Bordelais. Vague ivoire et cuves-lyres à château Cheval-Blanc, chai-cathédrale à château Faugères, étrave conquérante à château Carmes-Haut-Brion, lames iridescentes à château La Dominique, coeur de village onirique à château Palmer, jeux de lignes et de matières dans l’écrin-pagode de château Cos d’Estournel, anamorphoses géantes à château Prieuré-Lichine, ksar immaculé à château Belair-Monange… : à aucun autre pareil, ils donnent, avec une infinie élégance, vie au vin et accompagnent son élevage. Pauillac, Margaux, Saint-Estèphe, Sauternes, Pessac-Léognan, Saint-Emilion, Pomerol…, qui accueillent ces « chais d’oeuvre » trouvent leur prolongement quai de Bacalan à Bordeaux, où Legendre et Desmazières ont érigé la Cité du Vin et de la Culture de la Vigne, qui, à mes yeux, se pose en véritable trait d’union architectural entre les deux rives de la Garonne.*Philippe Starck est designer ** Titre d’un article du journal Le Monde (14/09/2012)